Géographie

Question

Bonsoirs, pourriez vous répondre à ma question s’il vous plaît.

Quelle est la situation agricole dans les zones de montagne et à quel type d’espace agricole le territoire d’un collège appartient-il

Merci

1 Réponse

  • La montagne est devenue un secteur touristique et de loisirs : ski, randonnée, parapente, vacances au vert… Aujourd’hui, peu de gens remarquent l’agriculture dans ces territoires : les vaches et les brebis sont belles et leur présence est normale.

    Les vacanciers ne se doutent pas des difficultés de l’agriculture de montagne : climat, altitude, pente, prédateurs, nuisibles, accès au foncier… Mais la montagne, c’est aussi un secteur de production à forte valeur ajoutée et au patrimoine culturel et gastronomique important à préserver. Les AOC et le tourisme sont aujourd’hui des contraintes, mais également des atouts importants grâce à la valorisation des productions qu’ils représentent.

    L’homme et l’animal sont au centre de la montagne. Ce sont des pratiques culturales anciennes qui ont permis de façonner la montagne telle qu’elle est aujourd’hui. Ces pratiques peinent aujourd’hui à se maintenir face à une demande de rentabilité de plus en plus importante et la difficile mécanisation. Il faut pourtant pérenniser l’agriculture de montagne dans l’intérêt de tous. 

    Des difficultés inhérentes à la montagne

    Cela va sans le dire, mais la montagne est pentue et l’hiver y est rude. Plus personne ne réalise le travail supplémentaire causé par ces deux facteurs. Les non-initiés n’imaginent pas par exemple la proportion des surfaces agricoles qui ne sont absolument pas mécanisables, et donc ne peuvent être valorisées que par la pâture ! Ce n’est qu’en montagne qu’on trouve encore des parcelles de foin fauchées et ramassées à la main, l’utilisation de machines agricoles étant parfois impossible.

    L’agriculture de montagne nécessite des investissements importants, comme l’achat d’un chenillard ou d’autres matériels spécifiques, et engendre des surcoûts. La mise aux alpages des troupeaux oblige à avoir deux salles de traite (une fixe et une mobile) : double investissement ! Le besoin en personnel est plus important (surveillance des troupeaux aux alpages, traite et clôtures), car la main d’œuvre familiale n’est plus aussi disponible qu’autrefois, ce qui induit une augmentation des charges. La surveillance des troupeaux devient de plus en plus indispensable et lourde à assumer : loups, vol de bêtes.

    Enfin, le climat est plus changeant en montagne. Lorsqu’il fait beau, le métier est merveilleux. Mais quand il pleut beaucoup, comme cette année en Savoie, la traite se déroule dans la boue. L’hiver est froid et long, la saison à l’étable est donc plus longue qu’en plaine et les troupeaux consomment plus de fourrages et de paille. Cette année, les premiers troupeaux amenés aux alpages ont fait face à 50 cm de neige, au manque d’herbe et d’eau.
    C’est pour toutes ces raisons qu’a été mise en place l’ICHN : l’indemnité compensatoire aux handicaps naturels. tu trouvera ta reponse dans ceci 

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